Alternance : 5 conseils pour trouver une entreprise

Savoir se vendre n’a, pour beaucoup d’entre nous, rien de naturel. Mais comme tout, cela s’apprend.
Voici cinq conseils pour partir du bon pied dans sa recherche d’une entreprise en alternance.

Toute première expérience professionnelle sérieuse pour les étudiants en formation, occasion de transmettre ses savoir-faire à la jeune génération pour les employeurs, l’alternance semble une formule gagnante. À condition que chacune des parties y trouve son compte. Pour ça, l’alternant doit se sentir à sa place, utile. Alors ce n’est pas parce que l’on a, par définition, une expérience professionnelle limitée que l’on n’est pas en droit de choisir le secteur d’activité qui nous intéresse, d’avoir le choix d’une entreprise où l’on se sent bien. Être exigeant avec les autres comme avec soi-même, se plier à une certaine discipline et respecter les codes, telles sont les clés d’une entrée réussie dans le monde du travail.

1. Anticiper la démarche
Ne pas faire les choses à la dernière minute n’est pas une question de principe, mais une nécessité pratique. Quand on cherche une place, pour toutes sortes de raisons dont certaines ne dépendent même pas de nous, on essuie des refus. Il faut prendre en compte ces contretemps. Un minimum de trois mois, sauf coup de chance, est généralement requis pour trouver une alternance digne de ce nom. N’hésitez pas à demander un mot de recommandation d’un professeur, d’un ancien employeur, pur faire valoir vos qualités.

2. Cibler ses recherches
Plus le candidat montre de l’envie, de l’intérêt pour l’entreprise auprès de laquelle il postule, plus il a de chances d’être pris. Quel métier, quel secteur, quel type d’environnement vous intéresse, vous ? Mettre en adéquation ses envies et ses compétences naissantes avec sa recherche paraît évident, mais combien n’osent se donner ce droit ? Mieux vaut envoyer une dizaine de CV et lettres de motivation bien ciblés qu’une cinquantaine au petit bonheur la chance. Si l’expérience est réussie, il est probable que vous y fassiez une partie de votre carrière professionnelle. Alors, autant se poser les bonnes questions en amont. Enfin, sachez que 80% de recrutements se font dans des sociétés de moins de 50 salariés. Ne retenez pas uniquement celles dont le nom ou la réputation vous dit déjà quelque chose.

3. Faire jouer son réseau
On en pense ce qu’on veut, mais la cooptation est souvent le moyen le plus efficace pour se faire recruter. Animaux sociaux, nous accordons toujours plus de poids à une parole connue qu’à un discours indirect, aussi pertinent et argumenté soit-il. Alors parlez de votre projet professionnel autour de vous, à vos amis, à vos parents, cousins lointains ou proches, ça ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd.

4. Utiliser les outils numériques
Veille sur LinkedIn, Twitter, Facebook ou Instagram, participation à des discussions sur des groupes WhatsApp… Il serait dommage de passer à côté des opportunités charriées par internet et les réseaux sociaux. Les entreprises qui recrutent passent souvent des annonces par ce biais. Mais ne négligez pour autant pas les candidatures spontanées où la compétition est moins rude.

5. Être proactif
Dernier de cette liste, mais sans doute premier dans l’ordre d’importante : montrez que vous en voulez. Insistez ! Quitte à force le trait, à en faire un peu trop. Si après un délai raisonnable d’un employeur, disons une semaine, vous n’avez pas de réponse, rappelez ! Vous croyez déranger ? À partir du moment où vous y mettez les formes, que vous n’appelez pas à une heure indue, partez du principe que vous ne dérangez pas. Et montrez-vous, participez aux salons de recrutement ou des sessions de « job dating » en ligne. Mettez toutes les chances de votre côté.