« Je travaille depuis 21 ans avec des alternants », explique Valérie Bertrand, professeur d’anglais et cofondatrice de Neo Business School
9/3/20234 min read
Si Valérie Bertrand est sans conteste « in love » avec la langue anglaise et la ville de Londres, c’est toujours l’aventure pédagogique qui la passionne et l’anime. Hier comme aujourd’hui.
Professeur d’anglais, Valérie Bertrand est la globe-trotter de Neo Business School. Sa passion pour l’enseignement ne date pas d’hier, mais paraît toujours intacte. Avant une rentrée sur les chapeaux de roues, la voyageuse évoque son parcours et ses vues sur la pédagogie, la formation en GPME. Elle nous explique aussi pourquoi, selon elle, la plupart des Français sont généralement si peu doués en anglais.
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots, quel a été votre parcours ?
J’ai étudié l’anglais à la Fac des Tanneurs à Tours pendant 2 ans. Et puis comme j’avais un peu la bougeotte, j’ai pris mon sac à dos et je suis partie à Londres. Restée 2 ans là-bas à faire des petits boulots. Bien entendu, j’avais bien progressé en termes d’anglais. J’ai décidé de redevenir étudiante en Licence d’anglais, toujours à Tours. Une fois la licence en poche, je suis retournée vivre à Londres, car j’avais vraiment eu un coup de cœur pour cette ville. J’ai revécu deux ans là-bas puis je me suis envolée pour le Japon pour m’essayer à l’enseignement du « français langue étrangère » (FLE). Après une expérience de trois ans, je suis revenue en France et c’est là que ma carrière de prof d’anglais en CFA a commencé. Cela fait maintenant 21 ans que je travaille avec des publics d’apprentis en alternance.
Qui sont les autres membres de l’équipe pédagogique ?
Il y a donc Juliette, la prof de Culture générale et de communication. Très organisée et très professionnelle, il ne faut pas lui en raconter, car elle sait de quoi elle parle. Comme vous l’avez sûrement compris, j’enseigne l’anglais. Nous avons aussi recruté Mr Issa Diop qui va s’occuper de transmettre ses compétences sur 4 blocs de compétences de ce BTS GPME. Il y aura toutefois d’autres intervenants ponctuels pour animer des modules spéciaux prévus au programme ou des conférences sur le monde de la PME.
Quelle est la spécificité de la formation GMPE par rapport à d’autres BTS, comme le MCO ?
Véritable couteau suisse, le BTS GPME sera à même d’assister les membres de la direction d’une PME et ses collaborateurs en de multiples occasions, dans de nombreux départements et quel que soit votre secteur d’activité. En effet, des compétences dans l’administratif, la comptabilité, la gestion, les ressources humaines et la communication sont au programme de ces deux années d’études. En choisissant de recruter un BTS GPME, vous vous assurez d’avoir dans votre équipe quelqu’un de polyvalent qui s’intégrera à la vie et à la culture de l’entreprise dès sa formation.
Pourquoi les Français ont-ils, sauf exception, tant de mal à bien parler anglais ?
C’est peut-être parce qu’ils perçoivent l’anglais comme une matière scolaire et non pas comme un outil de communication. Nombreux sont les étudiants qui me répondent “Vous savez Madame, moi j’ai toujours été nul(le) en anglais.” Il se peut qu’en France, l’école n’insiste pas assez ou assez tôt sur les échanges oraux et il est donc difficile de s’y mettre une fois qu’on a obtenu à répétition de mauvaises notes à des exercices de grammaire. Et qu’en plus, on n’a toujours pas compris comment utiliser ces fameux présents simple ou progressif. On a donc tendance à abandonner dans ces cas-là. Je dois tout de même dire que les choses s’améliorent depuis que les séries américaines se sont démocratisées. Et la rapidité d’apprentissage est même parfois étonnante.
En dehors du travail scolaire indispensable, quels sont vos conseils pour les étudiants désireux de progresser ?
Regarder des séries en anglais, écouter de la musique dans un casque audio, télécharger une appli gratuite et l’utiliser 10 minutes tous les jours. Jouer aussi aux jeux vidéo en réseau, avec modération bien sûr et après avoir fait le travail scolaire. Et sûrement bien d’autres choses… Bref, saisir la moindre occasion pour écouter de l’anglais et le parler.
Pourquoi avez-vous cofondé Neo Business School et quelle est l’ambition de cette école ?
L’idée est née pendant un repas entre collègues. Lorsque Juliette m’a exposé l’idée, j’ai tout de suite espéré faire partie de l’aventure. C’est très excitant de mettre en place toute la pédagogie, de sélectionner des formateurs, des étudiants, de vous dire que vous devez tout faire pour les aider à réussir puisqu’ils nous ont accordé leur confiance. Nous voulons accompagner les étudiants dans leur succès, créer une dynamique de groupe pour qu’ils réalisent que la solidarité et l’entraide aident à aller vers le succès. Enfin nous voudrions que tous se sentent bien, tant dans notre établissement qu’au travail, et nous avons bien l’intention de tout faire pour que cela se produise.
Neo Business School
4 avenue Laurent Cély, 92600 - Asnières-sur-Seine
Hall A - 7e étage
RER C (Grésillons) - Métro ligne 13
(Gabriel Péri) - Bus 165, 175, 178